Cabossées et Abimées sont mes amies.
Pourtant, elles sont fortes et lumineuses.
Fragilisées et fatiguées sont mes amies.
Pourtant, elles brillent plus fort que des veilleuses.
Sur leurs coeurs trainent les traces de leurs chagrins.
Mais elles continuent de resplendir.
L’amour coulent de leurs mains malgré les durs matins.
Et elles se tiennent droit, telles des menhirs.
Cicatrisées et balafrées, ce sont mes amies.
Elles illuminent et réchauffent les coeurs.
Apeurées et complexées, ce sont mes amies.
Qui ne réalisent pas toujours comme elles répandent le bonheur autour d’elles.
Bancales et agacées, ce sont mes amies.
Elles rayonnent tels de gigantesques soleils.
Sur leurs coeurs trainent les traces de leurs chagrins.
Mais elles continuent de resplendir.
L’amour coulent de leurs mains malgré les durs matins.
Et elles se tiennent droit, telles des menhirs.
Elles tiennent debout, envers et contre tout.
Mes cabossées, mes amies, mes aimées, mes soeurs.
Puissiez-vous rester sauvages et libres jusqu’aux dernières lueurs.
Puissiez-vous rester fières et glorifiées, malgré les tempêtes et les orages.
Mes cabossées, mes aimées, que le miel coule dans vos vies à l’infini.
Puissent vos souhaits être entendus.
Puissent votre amour être au centuple rendu.
Mes cabossées, que vos rires fertilisent la terre à tout jamais.
Gloire à vous, belles cabossées !
